Une voix, un bandeau, un lapin blanc

Petit récit véridique de la part de Kitty. Son compte twitter est @kittyring_

Bonne lecture.

Z.

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Il était qu’une voix, une simple  voix au téléphone, celle qui me disait quand prendre du plaisir, et qui n’hésitait pas à exiger, demander et imposer sa volonté. Celle dont la simple annonce d’un nouveau SMS suffisait à me couper le souffle et monter le sang aux joues. Et après plusieurs semaines d’infinies tortures, j’eu enfin le privilège de venir chez lui, mais sous ses conditions.

Il était le Lapin Blanc, et telle Alice, j’ai accepté bien volontiers de le suivre. Comment expliquer autrement le fait que je me sois retrouvée devant une porte inconnue, yeux clos en ne sachant ni ce qu’il y avait derrière ni ce qui allait se passer. Mais dans tous les cas, une seule chose était certaine, je ne verrais jamais rien, d’ailleurs à peine avais-je frappé à la porte qu’on me mit un bandeau sur les yeux.

Comment décrire une pièce que l’on n’a jamais vue ? Mon cœur battait la chamade, on m’avait attirée d’un geste brusque à l’intérieur et laissée là, debout. Je sentais bien qu’on me jaugeait, j’entendais au loin de la musique de jazz, mais ce que je cherchais c’était une preuve auditive de présences, des souffles, des bruissements, que je sache enfin qui, quoi, combien ?

Au bout d’un moment qui m’a semblé une éternité, j’ai senti une main, forte, virile, me prenant par les cheveux pour mieux me tirer la tête en arrière et enfoncer une langue au fond de ma gorge, un baiser qui me fit tellement trembler que j’en perdais immédiatement mes moyens.
La main me tira alors plus loin dans la maison, et je compris que j’entrais dans une pièce, la présence se mit derrière moi et m’ordonna de poser les mains devant sur ce que je compris être un lit.
Le simple contact de ma main frôlant une autre personne présente dans la pièce me fit sursauter, ma respiration devint haletante, mais je n’eus pas le loisir d’y penser alors que des doigts s’enfoncèrent d’un coup violent au plus profond de ma chatte. Avec ma jupe sans culotte elle dégoulinait depuis le début sans que je m’en rende compte. J’entendis un commentaire de satisfaction et lorsque les doigts se retirèrent, se fut que pour mieux sentir une queue la remplacer.

C’est à ce moment que la personne sur le lit se décida de bouger,  je compris qu’il s’agit d’une femme quand elle prit ma tête pour l’enfoncer vers sa chatte m’ordonnant malgré les coups de pilon de bien la lécher pour la faire jouir. Me tenant les mains, j’étais cambrée comme jamais et chaque coup de rein m’arrachait un cri étouffé tandis que ma langue s’affairait. Au moment même où la femme fut parcourue d’une décharge électrique qui la fit gémir, je sentis le sperme chaud couler sur mon dos dégoulinant sur mes fesses.

Après des nuits entières à correspondre avec mon hôte, je savais  au moins une chose, c’est sa passion pour la sodomie, violente et profonde. Aussi quand il commença à insérer ses doigts il me susurra à l’oreille combien il allait prendre son pied en m’entendant hurler. Joignant l’acte à la parole je jouis immédiatement après le second coup, je les entendis faire des commentaires amusés de la situation, combien j’étais une bonne pute à son Maître. Pour me punir d’être venue sans autorisation j’eus droit à une séance de cravache en règle  pendant une sodomie dont mon cul se souviendra longtemps.  

Quand il m’attacha au lit, je compris que les heures qui venaient de se dérouler n’étaient que le début d’une descente dans le plaisir. Après m’avoir pluggée avec une taille dont  je n’aurais pu croire l’existence ils commencèrent à baiser au-dessus de moi, m’ordonnant de lécher ses couilles tandis que le jus de leurs ébats coulait sur mon visage. Je léchai avidement et lorsque que vint le moment de sa jouissance, j’ouvris grand la bouche réclamant toujours plus.

Nous n’étions qu’au début de la nuit et celui qui deviendra par la suite mon Maître avait alors de nombreuses envies en tête pour me rappeler ma place de soumise au seul service de son plaisir.

Je ne vis jamais son visage, quand la porte se referma dans le couloir, je pu retirer mon bandeau et repartir comme si de rien n’était. »

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