Pourquoi « La Factory » ?

L’hommage a Andy Warhol est assumé bien entendu.

Tout comme lui, lorsque j’ai crée la première Factory à Bagnolet, je la voulais essentiellement atypique, ouverte à d’autres jeux que ceux du sexe. A commencer par le lieu en lui même. J’ai gardé la même énergie pour la Factory, RiveGauche. Nous avons fait d’un ancien parking quelque chose de réellement nouveau avec des jouets que l’on ne trouve quasiment nulle part ailleurs.

J’adorais et j’adore toujours exposer des artistes, l’ouvrir à d’autres organisateurs, y organiser des dîners. Je ne voulais pas d’un club libertin car je souhaitais et souhaite toujours savoir à l’avance qui vient chez moi. C’est très important pour moi

Et cela a eu du succès.

Dès l’inauguration. Et vous savez quoi ? On en a encore à ce jour.

Même après un déménagement, l’esprit de la Factory est encore plus en adéquation avec l’idée que je m’en fait qu’avant. Il se passe toujours quelque chose à la Facto.

C’est ce qui nous différencie je pense de tout ce qui peut exister. On y vient d’abord pour le sexe, on y retourne pour notre accueil, notre esprit de déconnade sans censure. Souvent, il arrive qu’à la Facto, certains d’entre vous, sont l’espace de quelques heures, enfin, réellement alignés avec qui ils sont profondément.

La Factory est régulièrement un endroit des premières fois. J’ai vu des hommes et des femmes se lancer dans des débats, des pratiques sexuelles qu’ils et elles n’osaient pas effleurer ne serait ce qu’en pensée. On ne compte plus le nombre de couples, d’amitiés, de groupes d’hommes qui se sont formés grâce à la Facto. On ne compte plus le nombre d’artistes que nous avons exposés à Bagnolet et bientôt rue d’Alleray. On ne compte plus les sommités qui nous rendent visite régulièrement. On ne compte plus le nombre de fois où nous avons refait le monde après un événement. Y’a de quoi remplir plusieurs livres d’anecdotes.

Même après une pause fermeture de quasiment 2 ans, vous nous avez attendus et êtes revenus directement et nous supportez malgré tout ce qui peut nous arriver. C’est pour cela que nous résumer est difficile quand on ne nous connait pas ou pire quand on pense nous ou me connaître.

Aujourd’hui, notre Canal Télégram fête son 5000eme abonnés en à peine 10 mois d’existence. Le Mapping 3D est de retour sur les murs de la Facto. Le donjon/Cellule promis vous sera très prochainement livré. Nous exposons le jeune talent fou (faut voir son regard, il est d’une puissance incroyable) et punk Objectif Obscène (vous noterez le jeu de mots). Je compte mettre en stand by à la fin de l’année la boite de traiteur pour concentrer sur le développement de la Factory et sur nos projets qui sont pour le coup réellement ambitieux.

Les jaloux et autres détracteurs, impuissants dans leur médiocrité ont surnommé la factory « l’Usine », ce qui montre combien ils sont loin derrière, tous petits, dans notre rétroviseur.

Cela sous entend que parce que nous avons du succès et beaucoup de demandes, cela nous rendrait impersonnels. La Factory n’est pas une « usine », c’est une « Fabrique » (quitte à traduire, traduis correctement gamin). Fabrique de fantasmes, de rêves et surtout de rires.

Cocasse quand on connait le cynisme mêlé à la fainéantise naturelle d’un concurrent qui sans nous serait encore chez ses parents à réfléchir comment faire durer encore ses études et rêver d’anarchie, de soulèvement, bien au chaud dans le pavillon familial. Bref, merci de laisser la Factory tranquille. Elle est bien dans son coin, elle ne cherche les problèmes avec personne, mais elle sait se défendre et si elle devait attaquer, elle sera comme toujours impitoyable. Demandez à ceux qui nous ont essayé de nous attaquer par le passé. Il n’y aura pas d’autre avertissement, prenez le au sérieux, il en va de votre avenir professionnel.