Ce n’est qu’un loisir (conseils de vie de Tonton Z.)

C’est pas tellement dans mon intérêt de vous écrire ce billet les amis. Mais je me devais de le faire. Il me hante, me bouffe depuis tellement de temps que là, ça doit sortir.

Ne le prends pas mal mon ami, c’est pour ton bien, même si maintenant tu ne peux l’entendre ou le voir.

Tu sais, c’est qu’un loisir. C’est pas ça la vraie sexualité. C’est un plus, un kiff, un dessert, pas une gastronomie en soi.

Un superbe loisir, qui peut être addictif c’est vrai, mais ce n’est qu’un loisir.

C’est mon point de vue, forgé par une expérience de 14 ans (tu le vois venir l’argument d’autorité ?), de plus de 3000 événements organisés durant cette période. Le bdsm, le libertinage, l’exosexualité.. Si vous sentez qu’ils deviennent votre mode de vie et votre unique sexualité, fuyez !!!

Fuyez les amis.

Sevrez vous. Je sais, c’est pas facile à lire et surtout à accepter. J’en suis à mon 14eme jour sans Coca Cola, l’addiction au sucre, c’est terrible (tu le vois venir l’argument d’autorité sucré ?)

Si vous voyez que toutes vos vacances, parfois même des années à l’avance seront au Cap d’Agde. Posez vous.

Si vous voyez que chaque week-end ce sera une sortie en club ou en soirée libertine/munch/soirée bdsm, ralentissez. Si vous vous retrouver à participer à 2/3/4 gang bangs par semaine, prenez le temps d’analyser la situation, mais je ne pense pas que ce soit quelque chose de « normal ». Si vous voyez que vous en arrivez à arbitrer financièrement et parfois à sacrifier des dépenses obligatoires pour votre foyer juste pour participer à un évent libertin/bdsm, stoppez tout. Ces signes là ne trompent pas du tout.

Consommez moins, mais mieux. Faîtes vous des cures de no libertinage de temps en temps. Vous y reviendrez moins blasé.

Faites en sorte que cela vous manque. Jouez avec votre frustration, redécouvrez votre femme, votre mec. Baisez les comme si c’était la première fois, ken le ou ken la comme si c’était pour la dernière fois.

Sortez ailleurs. Faîtes vous un resto, un ciné, un théâtre, une expo, une promenade. Ne faîtes pas d’un mode de vie un loisir, aussi kiffant qu’il soit. Cela est valable bien entendu pour mon domaine, mais on peut le transposer aussi bien pour le tunning, le foot, le poker ou n’importe quel loisir passionnant et addictif.

3 commentaires

  1. Entièrement d’accord avec toi Z, quand la normalité s’installe alors qu’a la base cela devrait être un plus, il faut se poser les bonnes questions. On savoure d’avantage lorsque cela est épisodique sinon on risque l’indigestion. Bravo Z pour ce billet. Pierre

  2. Bravo Z

    Belle lucidité beau courage! oui tu as raison.

    nous sommes croisés lors de tes débuts et de mes gb dans un sous sol de garage a St Mandé,,! une superbe époque! super ta réussite !

  3. Comment ne pas être d’accord sur ses paroles effectivement très justes. Moi qui fut le premier à faire des « rencontres à pluralité masculine » (comme on disait en 1990) à mes débuts !! Combien d’organisateurs m’ont cité et copié mes méthodes et se sont revendisués de mes préceptes. Que d’heures passées à trouver des mâles COMPÉTENTS et de beaux appartements !! On ne s’improvise pas sur un gang bang : ça s’organise et ça prend du temps. Et parfois après 2 ou 3 gang bangs dans une semaine pendant 1 mois j’arrêtai volontairement pendant 1 mois. Juste pour retrouver l’envie et ne pas tomber dans la mécanique de l’addiction. J’ai été le plus connu et on parle encore des soirées déguisées à Limours (au château) avec 200 personnes ou des bus du périphérique avec quelques femmes gourmandes à l’intérieur. J’ai arreté en 2006 : pression policière, gestion beaucoup trop prenante du site Web, incompatible avec une activité professionnelle et virtualisation trop importante et généralisée des désirs. Bref, pas mécontent d’avoir arrêté pour ne pas finir NÉVROSÉ 😉😉

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