Archibald : L’histoire d’un libertin qui s’est perdu en chemin
On va l’appeler Archibald, car on n’a pas d’Archibald dans nos contacs. C’est juste un portrait, comme ça, forgé par l’expérience, par nos discussions à vous et à moi..
Il y a encore quelque temps, Archibald était ce qu’on appelle un « bon profil » dans le nos événements. Un homme courtois, respectueux, fiable, qui savait se présenter et honorer ses engagements lors des événements organisés.
D’allure soignée, parlant bien, il faisait bonne impression et semblait comprendre les règles de savoir-vivre propres à ce milieu exigeant. Ses premiers passages dans nos soirées furent remarqués : ponctuel, à l’écoute, discret mais efficace. Il venait dans un vrai esprit libertin, celui du partage et de la découverte, respectant autant les femmes que les autres hommes présents.
Mais, au fil des mois, quelque chose a changé. Lentement, Archibald s’est laissé gagner par un travers bien connu dans notre univers : l’exigence déplacée et la surenchère dans les attentes.
D’un homme ouvert et curieux, il est devenu ce profil fatiguant qui scrute, compare, critique… Celui qui, avant même d’accepter une invitation, demande désormais des précisions sur le casting féminin : « Combien de femmes ? Leur âge ? Des photos récentes ? Elles sont comment physiquement ? ».
Les premières fois, on excuse, on comprend. Mais très vite, ça devient systématique. Archibald ne veut plus venir « si ça ne vaut pas le coup« , oubliant totalement l’essence du libertinage qui repose sur la rencontre, l’imprévu, le lâcher-prise.
Pire encore, il commence à vouloir imposer ses conditions : « Je viens si on est max 4 mecs », « Préviens-moi s’il y a trop d’e blacks ou trop d’hommes », « Si la femme n’est pas vraiment jolie, je ne me déplace pas ».
Petit à petit, Archibald s’est enfermé dans une logique de consommateur capricieux, oubliant qu’ici, rien n’est garanti, que tout se mérite et surtout que la qualité d’une soirée ne dépend pas que d’un physique ou d’un ratio.
Et comme souvent avec ces profils glissants, la fiabilité s’est évaporée.
Les annulations de dernière minute se sont multipliées : un empêchement, un contretemps, « finalement, je ne le sens pas ce soir », « Pas sûr que ça me plaise ».
De sérieux, Archibald est devenu un boulet à gérer. On prend le temps d’organiser, de lui donner les infos, et lui, disparaît ou décline au dernier moment, laissant les autres se débrouiller.
Il ne voit plus les soirées comme des moments de plaisir partagé mais comme un supermarché du cul où il viendrait consommer « que le meilleur » et sans contrainte.
Le problème, c’est qu’à force de jouer ce jeu, Archibald se mange des « désolé, complet » même s’il reste de la place, avec lui, je l’avoue, c’est compliqué, son exigence n’est pas du tout en rapport avec ce qu’il apporte.. Et c’est dommage, car au fond je l’aime bien Archibald. Je veux juste qu’il se remette en question. Il n’est pas trop tard
Car il faut le dire : Archibald n’a rien d’exceptionnel. Ni un corps de rêve, ni une performance légendaire, ni ce petit plus qui donnerait envie de lui dérouler le tapis rouge.
Ce qu’il avait, c’était sa fiabilité et son respect. Mais en perdant ça, il n’est plus qu’un mec lambda qui s’est cru au-dessus des autres.
Dans nos événements, on partage, on donne, on reçoit.
Quand on devient trop exigeant sans jamais se remettre en question, on finit par se faire sortir.
La Factory, RiveGauche n’est pas un terrain de chasse pour consommateurs frustrés, mais un espace de plaisir et de respect partagé.
Qu’Archibald en prenne de la graine… ou qu’il reste seul avec ses fantasmes jamais assouvis.
Z.

il n’aurait pas les chevilles qui auraient gonflées l’Archibald ?