On parle de nous (Merci Babeth)

J’ai hésité à publier cet article. Les extrêmes, quels qu’ils soient me font peur. Mon histoire personnelle (j’ai vécu à Alger pendant la décennie noire des années 90) m’a conduit à me méfier de tout ce qui peut être extrême.. Et du coup, j’ai un dilemme. Une chose que je n’avais pas prévue.

Ces derniers mois, vous le savez tous, je bénéficie d’un traitement spécial de la part de la co-propriété où se trouve la Factory Rivegauche ainsi que de l’administration dans son sens le plus large. Nous sommes attaqués de tous parts, avec à chaque fois le même résultat. Nous sommes dans la légalité la plus complète. Les services administratifs viennent les uns après les autres, parfois sur rendez-vous et parfois à l’improviste. Les médias s’en mêlent et s’approprient le sujet, à notre corps défendant.

Je tiens encore vous remercier toutes et tous pour votre soutien, notre activité ne baisse pas et atteint son rythme de croisière période Bagnolet.

J’ai dit que les médias s’en mêlent mais pas forcément pour nous attaquer. En l’espèce, Elisabeth Levy qui nous avait déjà soutenu dans une chronique sur RMC, nous apporte encore son soutien dans l’article plus bas. Cet article m’a été envoyé par Mister O que je salue et est tiré du magazine La Furia

Mon dilemme vient du fait que moi l’algérien musulman plutôt libéral centriste, me retrouve à être soutenu par des gens classés extrême-droite.

Cela ne me gêne pas personnellement, voire même me fait sourire car la situation est cocasse mais également car pour moi, chacun à le droit de voter pour qui il veut, prier ou nom le dieu qu’il veut et bien entendu être totalement libre et épanoui dans sa sexualité. En publiant l’article ci-dessous, je ne souhaite pas que cela pollue nos relations à toutes et tous. Je vous aime pareil, que vous votiez ou non, que vous soyez de de droite, de gauche ou d’ailleurs.

Bonne lecture et encore une fois, merci beaucoup madame Levy. Je suis très touché madame.

4 commentaires

  1. Article d’utilité publique! Bravo à Élisabeth Lévy, à la justice de ce pays, pour défendre les libertés. (Pourvus que ça dure..) J’ai lu cet article avec intérêt. On comprend mieux la difficulté. Heureusement qu’ils y a encore des gens avec une ouverture d’esprit. … Z, tu libères le monde.

    (Ps: Je n’ai jamais participé, et je ne sais pas si j’oserai candidater, mais en tout cas, je trouve remarquable tout ce que tu as mis en place pour structurer ton établissement, garantir la sécurité de chacun dans la discrétion et éviter la vulgarité. Tout cela dans un esprit de bienveillance. Défends-toi! Mes encouragements à continuer avec toute l’intelligence qui te caractérise.)

  2. Bonjour Z, je cromprends ton dilemme, mais tu as raison que l’on soit de droite ou de gauche peu importe, il s’agit juste d’une étiquette, le social n’est pas exclusivement réservé aux gens de gauches et la valeur travail et l’identité nationale aux gens de droites. L’essentiel c’est les valeurs que l’on porte, le respect, l’amour, l’entraide, le partage…autant de valeurs qui caractérisent une personne comme toi. C’est dans les difficultés que l’on mesure la force d’une personne. Merci et bravo Z

  3. Mon cher Z,
    Tu as complètement raison de publier cet article magistral, qui rappelle ce qu’est un citoyen libre dans un pays libre, ce dont nous avons hérité sur la base de cette tradition initiée par la Grèce antique, finalement commune à tous les anciens peuples européens, Romains, Celtes et Germains.
    Quant aux « extrêmes », il importe de bien se méfier de qui colle les étiquettes d' »extrémiste » et décerne les brevets de respectabilité, en l’occurrence la presse mainstream où figure en bonne place le torchon sensationnaliste d’extrême-centre Le Parisien qui nous a insultés, d’abord toi Z, puis nous tous, et peut-être même nos compagnes & consoeurs davantage encore que nous les hommes. Dans ces deux articles écrits par un journaliste quelconque, en fait plumitif polygraphe payé pour disserter chaque jour d’un nouveau sujet dont il ignorait tout la veille : ça donne ce lot d’approximations, de on-dit sans vérification, de contrevérités qui vont jusqu’à la diffamation. Notamment celle proférée par cet édile dont le nom n’est pas digne de figurer ici qui ose comparer nos activités récréatives pour l’épanouissement de tous aux viols de Mazan, ce qui est certes plus facile que de s’occuper de la délinquance dans son arrondissement.
    L’extrême, ce sont bien eux, cet extrême-centre qui prétend décréter ce qui est le bien et ce qui est le mal, qui a piétiné toutes nos libertés en particulier ces dernières années en arguant de façon perverse que c’est pour notre bien. Dont les représentants, non contents de donner plus de leçons de morale que tous les curés et prédicateurs puritains du XIXème siècle réunis et ce dans tous les domaines, jettent en pâture ceux qui osent vivre en citoyens libres et responsables à la vindicte populaire.
    Parmi eux, sans doute bon nombre de frustrés jaloux de cet univers auquel ils n’ont pas accès. Dans le domaine de la sexualité, ça donne comme le dirait une humoriste belge un vérification du consentement par signature d’un formulaire Cerfa entre chaque coup de bite mais surtout la persécution au motif de leur sexualité d’adultes pleinement responsables et consentants qui ne dérangent ni n’imposent leurs pratiques à personne. Non, « not in my name », comme conclut Mme Levy ; sans moi, sans nous. Tiens bon, cher Z !
    Terminé.

    • Ce sont des gens qui n’aiment pas celles et ceux qui s’autorisent à assouvir leurs fantasmes et envies parce que eux ne s’autorisent riens, ils s’ennuient et regardent leurs vies défiler sans y participer. Alors ils rusent avec leurs morales et leurs pseudo vertues, ils tentent des amalgames plus que douteux pour tenter de semer le doute et la confusion , ils s’autopersuadent des  » valeurs  » de leurs propres société entre eux ( lol ) alors que dans le secret elles et ils ont sûrement les mêmes envie et fantasmes .
      Madame Lévy a raison la liberté sexuelle dérange une partie de la population.

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